Dis moi, beau miroir ....

Nous retardons notre évolution, toutes les fois que nous résistons à endosser le fruit de nos créations.
En tant qu'être libres, nous sommes des créateurs.

Que nous soyons ou non conscients de ce fait, nous créons à chaque instant de notre vie : chaque pensée, chaque décision, chaque action vient de nous.

Lorsque nous obtenons des résultats indésirables, nous avons tendance à nous insurger contre la vie, les autres, la société, Dieu même. Nous ne saisissons pas que nous avons créé les conditions qui aboutissent à des conséquences logiques et prévisibles, du moins, du point de vue de l'âme.

Autant il est impossible de comprendre le principe du miroir sans parler de création, autant sa soeur, la responsabilité est incontournable. Etre responsable veut simplement dire : assumer que tout ce qui arrive dans NOTRE vie est une conséquence, un aboutissement naturel de ce que nous avons créé. Un résultat que nous jugeons négatif n'est pas une punition mais bien l'application de la loi naturelle.

Admettre cela nous donne le plus grand des pouvoirs : celui de changer toute pensée, décision ou action dans le but d'avoir des conséquences harmonieuses.
Si nous cessons, par exemple, de porter des jugements sur nous-mêmes et sur les autres, plus personne ne nous jugera, car la vie me traite comme je me traite !

Le miroir est un réflecteur extérieur de notre réalité intérieure.
Le changement extérieur ne peut venir que de notre changement intérieur. Pour évoluer il faut en venir à accepter de changer sa façon de penser, de réagir et d'agir.

Au plan invisible, notre champ magnétique émet des ondes et en capte d'autres. naturellement les fréquences varient selon les personnes. Ce que nous émettons inconsciemment est capté, consciemment ou non, par les êtres qui sont en résonnance vibratoire avec nous. La sagesse populaire le dit à sa manière :"qui se ressemble, s'assemble", "dis moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es", et cette affirmation de cour de récréation "c'est celui qui le dit qui l'est". On dit qu'il est impossible de reconnaître en l'autre ce que l'on n'a pas en soi. Que je l'admire ou que je le rejette, quelque chose en moi fait écho avec ce que j'observe chez l'autre.

C'est une notion parfois si difficile à admettre ... Notre plus grande peur n'est elle pas de reconnaître notre lumière ? Notre plus grande peur n'est-elle pas aussi d'accueillir nos vulnérabilités comme des cadeaux qui nous invitent à grandir ?

C'est une notion agaçante, même ! Alors, que je disais à Diane LeBlanc qu'à chaque fois que je rencontrais une personne que nous connaissions toutes les deux, il était malade : elle me répondit : est ce qu'il n'est pas en train de te dire que tu devrais prendre davantage soin de toi ?!

Qu'il s'agisse de notre conjoint-e, de nos enfants, de notre patron, de nos amis, la personne devant nous est TOUJOURS, seulement, QUE le messager de notre ÂME, qui souhaite nous faire prendre conscience de la façon dont nous nous traitons nous-même.

Ainsi, dans le jeu du miroir, chaque personne que l'on rencontre finira un jour ou l'autre à dépeindre en véritable caricature tous nos travers et nos défauts. Et si c'était son cadeau ? sa façon à lui de nous enseigner à laisser s'exprimer nos réels besoins intérieurs ?


Quand l'autre se fait le porte-parole de nos besoins ...

Vous êtes stressé, agité et continuellement pressé dans le temps ?
L'autre se montre paresseur, fainéant, indolent ...

Vous craignez votre patron ou vos supérieurs ?
L'autre défie toute autorité, particulièrement la vôtre ...

Vous vous retenez d'exprimer votre colère et vos émotions ?
L'autre se met à piquer des crises à la moindre occasion

Vous négligez votre santé ?
L'autre tombe malade à votre place

Vous vous jugez sévèrement et refusez d'admettre vos faiblesses ?
L'autre se met à mentir et à vous cacher la vérité

Vous ne suivez pas vos intuitions et vos impulsions ?
L'autre coupe les communications avec vous et commet des actes délinquants

Vous vivez en fonction des autres et ne vous accordez que peu de temps pour vous-même ?
L'autre devient alors égoïste et centré sur lui-même

Vous aspirez à cheminer essentiellement sur le plan spirituel ?
L'autre refuse d'avancer et se contente d'une existence exclusivement matérialiste.

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et la pensée créatrice





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